TOGO : Une École à Fadenyo Kope
Togo – The place to go !
Accueillis par les membres de notre association partenaire : AJSED, nous sommes arrivés à Lomé le 3 juillet 2021.
Le paysage, la température et l’ambiance nous changent radicalement de notre environnement habituel. Nous sommes émerveillés par le rapport que les togolais entretiennent avec la nature. La capitale nous fait déjà prendre conscience des différences culturelles et économiques entre un pays européen tel que la France et un pays en voie de développement comme le Togo.
Le village de Fadenyo Kope se situe à 260 km de Lomé près de la ville d’Anié. Le périple depuis la capitale avec les 8 membres de l’AJSED et les 10 de Solidari’terre nous a bien pris près de 7h. La route jusqu’au village était parsemée de trous et d’embûches mais il est indéniable qu’il s’agissait déjà d’une forte expérience.
Malgré un trajet fortement mouvementé sur les routes togolaises, l’accueil chaleureux des villageois de Fadenyo et de leur chef a fait disparaitre tout signe de fatigue en un claquement de doigts.
Au programme de la cérémonie de bienvenue, nous avons eu le droit aux chants et aux danses avec les villageois ainsi qu’aux rituels de bienvenus qui avaient pour objectif de protéger l’ensemble de l’équipe du danger et des mauvais esprits.
Nous avons pu découvrir avec joie l’école construite par les équipes Soli précédentes. Dernière étape : Le badigeon. De plus, les professeurs étaient fiers de nous annoncer que 100% des élèves de CM2 avaient réussi leurs examens final, preuve que le travail de Solidari’terre a une réelle utilité sur place !
Toute l’équipe est mobilisée pour la finition de l’école mais également pour la construction du puits, notre projet phare de cette année, dont le forage débutera au cours de la deuxième semaine de juillet.
Les membres de la MiSi Togo en immersion totale dans le projet et le pays
Après plus de 10 jours passés dans le village de Fadenyo Kope, les membres de Solidari’terre et de l’AJSED sont en immersion totale dans le village. De la cuisine à la vaisselle, nous vivons tels des locaux.
Les repas sont préparés par les équipes au feu de bois qui se doivent notamment d’aller chercher de l’eau au lac Mono situé à près de 4km du village pour assouvir divers besoins. En effet, réaliser cette tâche à pieds tel que cela est effectué par les villageoises permet immédiatement à l’équipe de se rendre compte des difficultés rencontrées par les villageois pour se procurer de l’eau. Au delà des problèmes liés à l’accessibilité à l’eau, celle-ci présente également de nombreux risques pour la santé des villageois. En effet, cette eau trouble et brunâtre est à l’origine de nombreuses maladies chez les habitants du village. De ce fait, la mission prend ici tout son sens. Nous réalisons l’importance de notre projet d’amener l’eau au village de Fadenyo Kope grace à la construction d’un puits.
Sur le chantier, l’école commence à prendre de belles couleurs. La peinture sur le premier bâtiment est quasiment terminée.
L’équipe s’active tous les jours sur le chantier afin de réaliser les différentes couches de chaux et de peintures sur celle-ci, ce qui nous permet de terminer la peinture du premier bâtiment et d’entamer les cours de soutien scolaire avec les enfants de Fadenyo Kope et des villages environnants spécialement venus pour suivre ces cours. Les cours se font à l’aide de certains manuels scolaires afin de revoir certaines leçons de français, de sciences ou de mathématiques. Il est vrai que la motivation et la soif d’apprendre des enfants est fascinante. L’engouement pour l’apprentissage de certains écoliers est un réel plaisir pour l’ensemble des membres de Solidari’terre.
La Misi à Fadenyo Kope est une expérience très riche en émotions et en leçons de vie. C’est donc avec beaucoup de bonne volonté que l’équipe s’investit sur le chantier et avec beaucoup de hâte que cette dernière attend l’arrivée du camion de forage. Cette étape impose quelques défis qu’il nous tarde de relever afin d’apporter l’eau au village et donc de leur apporter “la vie” selon l’expression togolaise.
Retour d’expérience…
Suite à des problèmes de forage pour le puit, nous n’avons pas encore rédigé le retour d’expérience pour la mission Togo !
Nous revenons vers vous au plus vite !!
Merci de votre compréhension 🙂
INDONÉSIE : de l’eau pour Sumba
L’arrivée
Nous sommes arrivés à Sumba le 7 juillet et nous avons immédiatement été chaleureusement accueillis par toute l’équipe de notre association partenaire YHS (Yayasan Harapan Sumba). Une quinzaine de personnes nous attendait à l’aéroport avec une banderole personnalisée et un foulard traditionnel nous a été offert.
Nous avons vraiment été émus et touchés par l’accueil qui nous a été réservé les deux premiers jours. Nous avons eu notamment une cérémonie d’accueil au village où nous travaillons. Tous les habitants étaient réunis pour l’occasion. Les représentants du village ont fait des discours de bienvenue et une délégation de quatre personnes du service de communication était invitée. Pour un certain nombre de villageois, c’était la première fois qu’ils rencontraient des occidentaux. Ils étaient très étonnés et curieux et pourtant, nous n’avons ressenti aucune méfiance ou animosité. Tous les Sumbanais que nous rencontrons sont incroyablement accueillants, attentionnés et prévenants avec nous.
Une fois les cérémonies d’accueil terminées, nous avons commencé nos chantiers respectifs. Notre groupe de huit est divisé en cinq : un groupe de quatre attelé à la construction d’une librairie et de toilettes sèches et 4 étudiants affectés à la construction de toilettes sèches dans quatre familles différentes. Le terrain sur lequel va être construite la librairie était une friche pleine d’arbres en tout genre. Nous avons été frappés par la vitesse à laquelle les habitants ont abattu les arbres et déblayé le terrain avec pour seuls outils des machettes. Hommes, femmes et enfants sont impliqués dans le projet. Nous avons fait les fondations du bâtiment et allons poursuivre les prochains jours.
Depuis notre arrivée, nous découvrons une culture et un mode de vie radicalement différents du nôtre.
Nous avons tout d’abord été étonnés par le manque d’infrastructures pour la gestion des déchets. Il n’y en a tout simplement pas. Par conséquence, des déchets s’accumulent, parfois sur les plages ou les bas-côtés. Pour le reste, les habitants les brûlent en fin de journée, comme ils le peuvent, ce qui dégage une odeur désagréable. Le scooter est le principal moyen de déplacement sur l’île. Souvent, il transporte trois personnes (sans casque et pieds nus).
Nous avons été surpris par le contraste entre l’accès à la technologie et l’accès aux ressources fondamentales. Par exemple, nous avons été invités chez un habitant qui avait d’énormes enceintes et un écran plat pour seuls meubles. Il n’avait pas même de chaises ou de lit.
Dans un tout autre registre, à âge égal, les enfants indonésiens sont bien plus indépendants et autonomes que les enfants français. Ils ont également une motricité beaucoup plus développée.
Nous sommes également pris en photo toute la journée, partout où nous allons (avec notre consentement ou non). Il y a une vraie culture de la photo. D’ailleurs, tous les habitants nous saluent lorsqu’ils nous voient.
Nous allons continuer notre mission et vous tiendrons informés de nos aventures à Sumba.
Bilan de mi-mission
Déjà plus d’une semaine s’est écoulée depuis notre arrivée à sumba. Les 5 chantiers ont bien avancé et nous avons d’ores et déjà fini les toilettes d’une maison. Les villageois sont très contents de notre participation et partagent avec joie leurs méthodes de travail.
Chaque jour, nous consacrons 2 heures aux enfants du village pour des cours d’anglais. La nouvelle se répand rapidement et nous avons de plus en plus d’élèves.
Grâce aux guides, nous arrivons à échanger avec les habitants malgré la barrière de la langue. Nous échangeons sur nos habitudes françaises, dont certaines les font beaucoup rire.
Au delà du chantier, les locaux prennent le temps de nous montrer leurs traditions et découvrir les plus beaux endroits du village comme les rizières ou cascades.
Nous avons hâte de poursuivre la mission !
Retour d’expérience…
Notre aventure Sumbanaise est maintenant terminée. Les mots nous manquent pour décrire tout ce que nous avons partagé et vécu avec les habitants au cours de ces trois semaines.
Les quatre chantiers de sanitaires sont terminés. Le toit de la bibliothèque est posé, ainsi que le sol. La pose des murs en bambou tressé sera achevée par les locaux dans les semaines à venir. Les « Anciens » du village encouragent les enfants à aller à l’école et à s’instruire le plus possible. Pour eux, l’éducation est la clé du développement de l’île dans les années à venir. Cette bibliothèque, située au cœur du village, aidera les jeunes en ce sens !
Les au-revoir ont été déchirants. Nous avons été surpris par la force du lien tissé avec les habitants en seulement trois semaines. Nous avons appris d’eux bien plus que des techniques de construction. Jamais nous n’oublierons cette expérience, jamais nous ne les oublierons.
TOGO : Prévention et sensibilisation à Kohé
L’arrivée
Après un long trajet en avion, nous avons été accueilli par l’association HICA. Le dépaysement a été total dès l’arrivée, tant dans les paysages observés, que dans les habitudes culturelles togolaises.
Le rythme de vie est basé sur celui du soleil (soit de 5h à 18h). Nous avons été surpris par la circulation (les routes grouillant de taxi motos) notamment à cause de l’état des routes, la plupart étant en terre et très accidentées. Ces pistes sont d’ailleurs bordées par d’innombrables marchés, proposant des fruits, des vêtements… Nous avons aussi pu constater que les constructions sont rarement terminées.
La population togolaise est quant à elle très accueillante, et nous, français, sommes souvent perçus comme des « attractions ». Nous sommes très souvent interpellés dans la rue avec le terme « yovo », signifiant blanc en ewe ; cette pratique répandue au Togo était assez déstabilisante.
De ces premières observations, nous avons pu définir une ligne directrice pour nos opérations de sensibilisations et nos supports, en incluant les habitudes locales pour être plus efficace et avoir un impact sur la population.
Bilan de mi-mission
Après une phase d’observation et d’appropriation culturelle, nous nous sommes mis au travail. Nous nous sommes attelés à traiter deux problèmes récurrents ici: la santé sexuelle des jeunes et la gestion des déchets, notamment plastiques.
Nous avons élaboré des moyens de sensibilisation simple, pour que la portée du message soit maximale: une bâche présentant le bon comportement à adopter, ainsi que des affiches dénonçant les sacs plastiques, destinées aux commerçants ont été réalisées.
A cela s’est rajouté une activité ciblée sur la population, avec des campagnes de porte à porte. Malgré certaines réticences, on peut observer que la population a conscience du problème écologique des déchets plastiques. Enfin, une première activité de ramassage des déchets a été effectuée vendredi. La participation des jeunes du village a été largement au rendez vous, et cela a été un succès, bien que le travail restant est encore considérable.
Quant au sujet de la santé sexuelle, le message est plus difficile à transmettre: le porte à porte nous a appris que la discussion autour de cela dans les foyers est taboue, et les jeunes ne sont pas au courant de toutes les offres de protection, de dépistage et de contraception qui s’offrent à eux.
Nous avons tout de même conçu un support résumant l’ensemble des solutions qui s’offrent à eux. Ce support a été massivement distribué, en complément de la distribution de préservatifs.
Enfin deux vidéos ont été réalisées avec la participation des bénévoles locaux afin de diffuser les messages de sensibilisation sur WhatsApp, plateforme de communication privilégiée ici.
Il reste une dernière semaine, durant laquelle deux tables rondes seront organisées pour débattre sur le thème de la santé sexuelle, auxquelles sont conviées les jeunes et leurs parents.
Retour d’expérience…
Voilà, notre mission s’achève après trois semaines passées au Togo, dans le quartier de Kohé à Lomé.
Nous avons mené plusieurs campagnes de sensibilisation, tant sur le thème de la santé sexuelle des jeunes, que sur la gestion des déchets et l’utilisation anarchique des sacs plastiques. Les premières poubelles ont d’ailleurs commencées à être livrées, et le tricycle réalisant la collecte des déchets a été acheté et est d’ores et déjà en circulation.
Bien que notre impact s’inscrive dans une démarche de longue durée, nous avons pris soin de véhiculer un message simple, pour que la population puisse ensuite en prendre conscience. Nous sommes persuadés que la première graine a été planté, et nous nous sommes tous engagés, les bénévoles locaux tout comme nous, à pérenniser les actions fraîchement engagées, et parvenir à faire germer cette graine. Certains habitants avaient manifesté un réel engouement autour de nos projets et s’étaient engagés auprès de HICA.
Certains jeunes du quartier ont même pris à cœur nos actions et ont décidé de rejoindre l’association HICA afin d’être utile au quotidien.
En plus de cela, nous avons effectué une remise à niveau sur l’utilisation de l’outil informatique pour les bénévoles locaux. Nous restons ainsi en contact régulier avec eux.
Sur un plan plus personnel, cette mission nous a permis de nous ouvrir sur une culture nouvelle. Une mission humanitaire était une première pour nous tous, et chacun a eu cœur de s’investir, d’innover pour que notre venue soit la plus efficace et la plus profitable pour tous.
1 commentaire. En écrire un nouveau
[…] Suivez nos avancées ! […]